Rencontre avec Zacharie El Majdoubi, Diplômé 2011

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A quoi mène Sciences Po Lyon ? C’est l’une des questions qui revient le plus souvent lors des salons ou des Journées de l’Enseignement supérieur. Pour y répondre, nous vous proposons de découvrir une série de portraits de diplômées et diplômés de Sciences Po Lyon.

Zacharie El Majdoubi

diplômé 2011, spécialité « Management du secteur public : collectivités et partenaires ».

 

Pourquoi avez-vous choisi Sciences Po Lyon ?

Pour la discipline proposée, le cursus à la fois théorique et pratique proposé sans oublier le réseau et la notoriété de l’école qui sont d’une aide précieuse pour aborder plus sereinement et convaincre les employeurs.

Qu’est-ce qui vous a été utile et que vous retenez de votre parcours à Sciences Po Lyon ?

  • La richesse et la qualité des enseignants et des intervenants extérieurs (grands groupes privés, collectivités importantes, association locales et nationales, élus locaux…),
  • Une formation intensive avec deux stages effectués sur l’année de Master 2 et des outils pratiques afin de pouvoir mieux comprendre et s’intégrer dans le monde professionnel,
  • La mixité des parcours des élèves que ce soit entre la filière d’excellence Sciences Po mais également l’ouverture du master aux profils universitaires ou encore les élèves en formation continue qui disposaient déjà d’une expérience professionnelle à confronter lors des cours et mises en situation.

Pouvez-vous nous raconter une anecdote sur votre parcours à Sciences Po Lyon ?

Un clin d’œil à mon père (CSP ouvrier) qui m’a parlé un jour de Sciences Po et qui a sans doute levé certains freins dans mon parcours… Je retiens également la richesse dans les rencontres avec des élèves d’horizons divers et de très belles rencontres humaines qui me guident encore aujourd’hui.

Avez-vous suivi une formation complémentaire après Sciences Po Lyon et pourquoi ?

Oui, une préparation aux concours de cadre de la fonction publique afin d’intégrer un poste à responsabilité très rapidement.

Comment avez-vous trouvé votre premier emploi ?

Après quelques entretiens juste après mon Master et mon concours d’attaché en poche, j’ai été nommé en tant que Secrétaire Général de la Communauté d’Agglomération du Grand Montauban à 24 ans en situation de management opérationnel d’une équipe.

Pouvez-vous présenter brièvement votre poste, la structure au sein de laquelle vous travaillez, vos missions et ce qui vous plaît dans votre métier ?  

Je suis Conseiller d’éducation populaire et de jeunesse qui est un corps dépendant du Ministère de l’Education Nationale et de la jeunesse. J’exerce actuellement au sein du service départemental à la jeunesse, à l’engagement et au sport de Haute-Savoie.

Ma principale mission est de promouvoir le dispositif service civique sous l’autorité du Préfet. Ce qui est particulièrement stimulant, c’est d’accompagner les acteurs pour proposer une diversité de missions à des jeunes sur des thèmes d’actualité dont les territoires ont plus que besoin. C’est une découverte à chaque nouvelle mission agréée et une riche expérience potentielle pour nos jeunes.

Le manque d’information des partenaires ou des jeunes peut être un frein d’où la nécessité d’accompagner l’ensemble des acteurs par un dispositif de formation et une communication ad-hoc.

Quelles sont les qualités / compétences requises pour ce métier ? Comment votre formation à Sciences Po Lyon vous aide à atteindre vos objectifs ?

Il faut être curieux et avoir envie d’aller au-devant des partenaires. L’identification sur le territoire et la mise en réseau sont des compétences clés pour mener à bien ses missions. Le savoir être avec les partenaires est également un facteur de succès au vu de l’aspect gestion de ressources humaines qui incombe au dispositif du service civique. Sciences Po Lyon m’a appris à mieux comprendre les organisations mais également à mettre sa culture générale au service du projet ou encore à repérer là où sont les besoins pour développer de nouvelles idées.

Que proposeriez-vous comme conseils ou erreurs à éviter aux étudiants/diplômés de Sciences Po Lyon ?

Ne pas croire qu’on n’a plus rien à apprendre après Sciences Po ! Même si les apports théoriques et pratiques sont importants, rien ne remplace l’expérience professionnelle notamment en situation de management opérationnel ou transversal. Même si l’on accède à des postes élevés dans la hiérarchie et à forte responsabilité (ce qui a été mon cas très jeune et encore dernièrement sur un poste de directeur de cabinet), il faut garder une certaine humilité. Toute expérience professionnelle est bonne à prendre et même une expérience bénévole ou une mission dans une organisation ou encore à l’international : n’ayez pas peur des césures et de nouveaux chalenges personnels car tout cela vous sera d’une grande utilité par la suite !

Est-ce que l’image du monde professionnel correspond à celle que vous vous faisiez lorsque vous étiez étudiant à Sciences Po Lyon ?

Nous avions eu un aperçu grâce aux différents stages plus ou moins longs à Sciences Po. Cependant, le monde professionnel et notamment dans la fonction publique est très divers. Il demande une capacité d’adaptation importante selon les employeurs mais également une capacité au changement. Le maître mot doit être « l’agilité » encore davantage dans un contexte de communication et de transformation constante tant les projets d’administration évoluent rapidement au gré des besoins des usagers.
Cet aspect est aussi fondamental pour pouvoir évoluer en interne sans oublier la formation continue qui peut être un accélérateur de compétences notamment pour assurer une mobilité externe.

Selon vous, quels peuvent être les avantages d’un réseau comme celui des alumni de Sciences Po Lyon dans votre carrière professionnelle ?

C’est important d’entretenir son réseau personnel et professionnel. Le réseau des alumni fonctionne avec des parcours d’anciens de Sciences Po Lyon sur le plan national et international qui constitue un levier intéressant pour échanger et faciliter l’insertion professionnelle.

Merci Zacharie pour votre témoignage.